L'année dernière a été une année importante pour les drones, ce qui a amené beaucoup d'entre nous à prendre conscience. Cela conduit à de nombreux problèmes de confidentialité que nous devons sérieusement envisager.

Tout examen des UAV (Unmanned Aerial Vehicles) est une cible mouvante. Les nouvelles sont truffées d'histoires de drones. Les cartels mexicains transportent des produits à travers la frontière avec des drones. Les drones s'écrasent sur la pelouse de la Maison Blanche. Il y avait une zone de UAV de trente milles non imposée autour du Super Bowl XLIX. À Hong Kong, vous pouvez même commander du chocolat et le faire livrer par drone.

Dites le mot «drone» et vous aurez probablement l'une des demi-douzaines de réactions. Drones ou UAV suscitent des débats, pas seulement sur l'utilisation par les États-Unis d'eux dans l'exécution de la soi-disant guerre contre la terreur, mais leur rôle possible au niveau national. Il y a aussi la menace que des drones personnels envahissent notre vie privée, ce qui est déjà en colère contre les passants.

Vous ne pouvez pas vraiment blâmer la technologie. Vous allez connaître un comportement humain agaçant, peu importe qu'il s'agisse d'une basse forte à 2 heures du matin ou d'un téléphone portable qui sonne dans une salle de cinéma. Simplement, il faudra un certain temps à la société en général pour accepter l'utilisation de drones grand public.

Mais les questions les plus pressantes qui découlent de l'utilisation des UAV ne concernent généralement pas ce qu'elles peuvent faire ou comment elles les utilisent. ce qu'ils signifient pour notre vie privée une fois qu'ils ont acquis cette acceptation générale.

Que va-t-il arriver à ma vie privée?

Si vous avez une mémoire assez longue, vous vous souvenez probablement quand nous avons une plus grande intimité que nous à présent. Malheureusement, la vie privée va probablement continuer à s'éroder, car la technologie devient de plus en plus envahissante.

Selon un rapport publié en 2013 par le Congressional Research Service, la FAA s'attend à ce que 30 000 drones atteignent le ciel d'ici 2030. > Si vous pensez que 30 000 ne vous semblent pas très utiles, c'est parce que ce n'est pas le cas, même la FAA reconnaît que c'est un nombre «relativement petit». Mais aussi, gardez à l'esprit ceci: ce ne sont tout simplement pas les drones que vous obtenez votre père pour Noël ou la fête des pères. Cela inclut les militaires, la police, les organismes gouvernementaux, les entreprises, etc.

Les drones ont déjà l'impression d'être envahissants; plus que de donner à tout le monde un appareil photo ou de mettre des récepteurs GPS dans tout. Nous n'avons pas besoin d'enfiler nos chapeaux de papier aluminium pour imaginer ce que ce sera si l'application de la loi est autorisée à acheter de vieux drones militaires de surveillance.

Ce n'est pas exagéré, étant donné que le Department of Homeland Security est réputé aux départements de police locaux.

Le quatrième amendement et vous

Bien sûr, il y a toujours le quatrième amendement, qui est là pour protéger les Américains contre les perquisitions et les saisies abusives. La chose amusante à ce sujet est que, à mesure que la technologie change et que nous devenons plus habitués à renoncer à notre vie privée, notre concept de ce qui est considéré comme

déraisonnable change aussi. Il y a vingt ans Nous n'avions pas l'habitude de permettre à une entreprise comme Google de localiser nos sites, mais maintenant c'est exactement ce qui se passe tout le temps, et nous acceptons cela comme un compromis pour avoir ce type de technologie dans le creux de la main. Où que vous alliez, vous disposez d'un GPS dans la poche de votre hanche, ce qui vous permet de repérer votre position à quelques pieds près. Même si votre GPS est éteint, votre téléphone parle à des tours de téléphonie cellulaire ou numérise des points d'accès WiFi.

Le fait est que, lorsque ces technologies sont devenues largement acceptées, nos perceptions ont changé et la résistance a largement disparu. Il n'est donc pas difficile d'imaginer ce qui semble déraisonnable aujourd'hui, peut-être pas dix, vingt ou trente ans.

Les drones facilitent la recherche (et l'espionnage)

Il y a ensuite ce qui définit la recherche. Ce que vous faites derrière des portes fermées et des fenêtres fermées est une chose, et vous avez généralement besoin d'un mandat pour le découvrir, mais sortez de chez vous et de tous les regards sur vous.

Les environs immédiats de votre maison s'appellent le curtilage, et tout ce qui est au-delà est considéré comme un champ ouvert.

Vous avez maintenant les mêmes droits dans votre enceinte que lorsque vous êtes à l'intérieur de votre maison. pour les rechercher. La chose au sujet du curtilage est cependant, vous devez vraiment faire un effort pour l'écran - clôtures, arbustes, murs - pour bloquer la vue des champs ouverts, à savoir les rues et les trottoirs.

Cela dit, la police peut utiliser des avions et des hélicoptères pour voler dans l'espace aérien de la FAA pour regarder votre curtilage. Ils n'ont pas besoin de mandat pour le faire.

Les hélicoptères et les avions sont très efficaces pour tout voir depuis le ciel, mais ils ne peuvent rester en place que pendant une courte période, nécessitent du carburant et de l'entretien, coûteux à exploiter. De plus, bien que les hélicoptères soient parfaits pour la surveillance stationnaire, ils ne sont pas vraiment discrets. Vous ne pouvez pas vraiment vous faufiler sur les criminels dans un hélicoptère.

Les hélicoptères de police traditionnels, grands, bruyants et exigeants en ressources, sont toujours les meilleurs yeux dans le ciel, mais cela pourrait changer lorsque les forces de l'ordre se tourneront vers les drones. de plus en plus pour la surveillance aéroportée. Cependant, les drones, en particulier les drones plus gros avec de grandes batteries ou des moteurs à essence, peuvent rester en l'air pendant des heures, voire des jours. De plus, au-delà d'une certaine altitude, un drone sera effectivement invisible et silencieux.

Enfin, les drones ne coûtent pas cher et, oui, vous avez toujours besoin d'un pilote hautement entraîné pour piloter un drone de surveillance mais ils ne sont pas intrinsèquement risqué, par exemple être abattu ou aveuglé par des pointeurs laser, et les pertes de vie sont minimisées si vous tombez en panne.

La question est donc de savoir si la surveillance et la recherche des UAV sont du même type que celles des aéronefs pilotés? Est-ce raisonnable?

Les choses deviennent de plus en plus floues quand on prend en compte les drones équipés de capteurs infrarouges et de radars capables de voir à travers les murs et les plafonds. Quoi alors? Si la police n'a plus à entrer physiquement chez vous pour voir à l'intérieur, est-ce raisonnable?

La meilleure réponse n'est toujours pas la violence

Ce qui devient apparent, une fois que vous vous êtes désengagé de la situation et du possible, c'est qu'il n'y a pas de réponse simple et unifiée au "drone" problème. "

Vous pourriez, par exemple, recourir à la violence. Le tir de drones n'est pas inédit, et en effet, une petite ville du Colorado a même envisagé de mettre une prime sur les drones. Mais, c'est rarement une bonne idée de tirer en l'air, et vous pourriez avoir des ennuis - typiquement les villes et les municipalités ont des lois contre le déchargement illégal d'armes à feu (même au Texas). qu'ils prennent les armes, alors les ramifications juridiques peuvent ne pas être une grande considération pour eux. Mais le fait est que même un gros octo-copter va présenter une cible difficile et rapide. Donc, sauf si vous êtes un tireur d'élite, ou incroyablement chanceux, vous êtes plus susceptible de gaspiller des munitions et de mettre en danger les autres.

Alors que la perspective d'un ciel plein de drones fédéraux est une pensée effrayante, le fait est que Il n'y a pas de ciel plein de drones fédéraux, et en abattre un n'est pas seulement une mauvaise idée, mais c'est illégal.

D'autres techniques anti-drones

Bien sûr, il y a d'autres réponses aux drones qui ne le sont pas. impliquer de prendre les armes, mais cela ne veut pas dire qu'ils sont parfaits ou légaux

Signal Jamming

Une technique anti-drone consiste à bloquer la fréquence radio ou le signal GPS, même si c'est une idée presque aussi mauvaise que tirant sur eux.

Les soi-disant microdrones (votre variété typique à 4, 6, 8 rotors) sont contrôlés via une unité de contrôle radio de base, comme vous le feriez pour contrôler un avion miniature. Ils sont également équipés de radios GPS qui leur permettent de naviguer de manière autonome, si nécessaire.

Il est tout à fait possible d'acheter ou de construire un brouilleur radiofréquence. Vous pouvez scanner les fréquences pour déterminer celles que le drone utilise et les bloquer, ou vous pourriez inonder tout le spectre RF.

Il est absolument illégal de faire quelque chose comme ça aux Etats-Unis (d'autres pays ont des lois similaires ) comme vous pourriez interférer avec les services légitimes tels que la radio de police, le 9-1-1, les communications de téléphone portable, le Wi-Fi, et plus.

L'utilisation de «brouilleurs de cellules» ou de dispositifs similaires conçus pour bloquer, brouiller ou interférer intentionnellement avec les communications radio autorisées (bloqueurs de signaux, brouilleurs GPS, bouchons de texte, etc.) est une infraction à la loi fédérale.

Si vous ' re coincé RF brouillage, vous pourriez faire face à lourdes amendes et la prison. Bottom line: ne le faites pas.

Geo Fencing

Une autre solution est la géolocalisation, qui consiste à empêcher les drones de déborder des emplacements géographiques en bloquant les coordonnées GPS dans leur firmware.

Beaucoup de fabricants de drones le font déjà , vous empêchant de voler des UAV autour des aéroports et d'autres zones sensibles. Un fabricant chinois de drones a même récemment mis en place une mise à jour du micrologiciel obligatoire, empêchant ses drones de voler dans un rayon de 15,5 miles autour de Washington DC.

La clôture GEO est également disponible pour les gens ordinaires. Un service appelé NoFlyZone.org vise à fournir ce service. Avec NoFlyZone.org, il vous suffit d'entrer votre adresse dans la base de données, de vérifier votre adresse et vos coordonnées GPS, puis de vous «coordonner avec les fabricants de drones participants» pour empêcher les drones de survoler votre propriété.

Nous sommes sceptiques C'est vraiment une solution viable à long terme. Après tout, il pourrait empêcher certains amateurs de regarder dans votre cour avec des drones provenant de «fabricants participants», mais cela n'arrêtera pas le gouvernement ou la police.

Et vraiment, tous ceux qui s'intéressent aux UAV savent que la géo-escrime 't un cureall. Si vous pilotez un drone via une vue à la première personne ou une ligne de vue, vous pouvez piloter un drone n'importe où. Rappelez-vous, un véhicule aérien sans pilote n'est guère plus qu'un avion ou un hélicoptère de modèle glorifié, ils ne doivent pas être équipés de GPS pour fonctionner.

En effet, certains chercheurs développent des drones robot entièrement autonomes qui peuvent voler sans GPS, Dans ce cas, la géo-escrime est tout sauf inutile

Plain Old Legislation

Pour l'instant, peut-être la meilleure réponse à la question montante drone est entre les mains des législateurs, qui ne frappe probablement pas dans le cœur de beaucoup. En effet, Amazon a récemment exprimé son impatience pour la lenteur avec laquelle la FAA a décidé d'attaquer les drones dans l'espace commercial.

Pendant ce temps, les états adoptent leurs propres lois ou forment des comités pour traiter des problèmes réels ou potentiels d'UAV. Pour la seule année 2014, «35 États ont examiné les projets de loi UAS ou UAV ... et les résolutions; 10 États ont promulgué de nouvelles lois. "

Dans certains cas, des lois sont adoptées pour protéger les chasseurs contre le harcèlement, comme au Michigan. Au Nevada, toutefois, la législation proposée criminaliserait la «prise de photo clandestine d'une personne dans un cadre privé», incitant certains à se demander si cela va trop loin.

Le tableau que nous obtenons évolue et change constamment; encore une fois, c'est une cible en mouvement. Il n'y a pas de solution tout-en-un-pour-tout. Il est juste de dire que les fabricants de drones, les législateurs et les lobbyistes d'UAV ont encore le temps et l'opportunité de faire les choses correctement. Espérons qu'ils le fassent.

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